La longue mèche - Pourquoi le Bouddha n'a jamais pris d'aspirine

« Hé, est-ce que tu souffres de quelque trouble ? » « Hmm, je ne crois pas. » « Tu en es sûr ? » « Oui, j'en suis sûr. » « Alors pourquoi étais-tu de si mauvaise humeur hier, à avaler toutes ces aspirines ? » « Oh, hier, c'était vraiment une sale journée. » « Pourquoi donc ? » « Eh bien, j'ai trimé dur, j'ai brûlé la chandelle par les deux bouts pour aider mon client, et devine ce qui s'est passé ? » « Je ne suis pas doué pour deviner. Dis-moi. » « Eh bien, je n'ai reçu aucune reconnaissance pour tout le travail que j'ai fourni. Même pas un simple merci. Et le client a même eu le culot de me reprocher des bêtises et de me crier dessus. J'ai été extrêmement déçu par son comportement. Voilà pourquoi j'étais de mauvaise humeur. » « Aha, je le savais ! Tu souffres d'un trouble. » « Hé, de quel trouble parles-tu ? Ce n'est pas mal d'attendre un peu de gratitude pour ce que j'ai fait, non ? » « Si, c'est mal. » « Allons donc ! Ne dis pas de sottises. C'est tout à fait naturel pour tout le monde d'espérer un peu d'appréciation pour son travail, ou de se fâcher quand on est insulté. Tu sais, tout le monde porte un chapeau sur lequel il est écrit : fais-moi sentir spécial. » « Hmm, pas étonnant que tu aies l'air stressé et épuisé en portant un chapeau aussi lourd. Jette-le donc, et tu verras : tu deviendras bientôt plus grand, plus léger et plein d'énergie. » « Hein ? »