Dernière chance

Décembre 2004. Deux boulangers, Yves et Isabelle Letellier, sont assassinés en pleine nuit dans une petite commune de l’Essonne. Leur fillette Léa, alors âgée d’à peine deux ans, a assisté au meurtre de sa mère. Les soupçons se portent sur le commis, Jeff Castellas, qui est interpellé. Il nie toute implication dans ce carnage. Néanmoins, tout l’accuse. Il est placé en détention et y restera seulement six mois par manque de preuves matérielles. Seize ans plus tard, une femme meurt dans l’arrière-cuisine d’un restaurant-auberge près de Fontainebleau, le crâne éclaté. C’est l’épouse de ce Castellas. Il affirme qu’elle est tombée d’un escabeau. Les enquêteurs de la PJ de Versailles et le procureur trouvent cette mort suspecte et repensent à la première affaire. Ils veulent rencontrer cette jeune fille qui a maintenant 18 ans et faire en sorte qu’elle retrouve dans sa mémoire les traces de cette agression dont elle ne se souvient jusqu’à présent que par bribes. Mais les enquêteurs sont toujours à la recherche d’éléments matériels, à défaut d’aveux. On suit leurs hésitations, leurs convictions... On est au coeur même d’une affaire criminelle. Comme on le voit, ce « cold case » est librement inspirée de faits réels. Il y a de l’émotion, de l’amour, de l’action. On s’attache aux personnages, on éprouve une vraie empathie envers eux.