Il libraio di Selinunte

Un inno alla letteratura, alla vita. Una narrativa poetica che celebra l'amore per i libri e la loro capacità di trasformare le vite. Vecchioni racconta la storia di un libraio e del suo piccolo villaggio, offrendo riflessioni sulla cultura, l'educazione e il potere salvifico della letteratura.

- Un libraio che non vende libri? Ma che razza di libraio è? Pour avoir mal accueilli le nouveau libraire, pour l'avoir maltraité, exclus, moqué, insulté, les habitants de Selinunte subiront un étrange châtiment : ils perdront la parole, le sens des mots, le langage. Incapables de s'exprimer, ceux qui ont brûlé la librairie, ou qui du moins n'ont pas levé le petit doigt pour la sauver des flammes, sont condamnés à réorganiser leurs misérables vies pour palier tant bien que mal à ce handicap. Seul a échappé à la punition le jeune Nicolino. Des semaines durant, il est sorti de chez lui et s'est faufilé derrière les piles de livres pour écouter le libraire lire les chefs d’œuvre de la littérature. De Sapho à Proust en passant par Manzoni et Tolstoï, il s'est laissé bercer par les grands auteurs que le vieil homme récitait inlassablement tous les soirs à 21h, devant des chaises vides. Il ne lisait que pour Nicolino, dont il n'ignorait en réalité pas la présence, et pour lui-même. J'ai adoré ! Ce petit roman est incroyablement envoutant. Je ne connaissais jusqu'ici Roberto Vecchioni que par ses chansons. Je lui ai ici découvert une plume douce et poétique, d'autant plus que l'histoire ne pouvait pas laisser insensible mon âme de lectrice. Le côté fantastique du récit ne gâche rien, lui ajoute au contraire du charme. Décidément, ce petit livre atypique est très réussi !

Non avevo mai letto Vecchioni prima di questo testo, e grazie a questo libro in particolare posso affermare quanto ami il suo stile, la sua pacatezza e ricercatezza nei toni. "Il libraio di Selinunte" affronta il tema delle parole e delle loro più colorate, variopinte sfumature: è ambientato in un tempo futuro in cui ognuno dei singoli abitanti ha dimenticato l'uso del linguaggio. Ora si comunica a gesti, tranne il libraio. Il libraio, difatti, è l'unico a ricordare che il nome della città che adesso non ricorda nessuno è Selinunte. Egli ricorda della sua gioventù, del nuovo libraio arrivato in città e del primo interesse e poi disinteresse (quasi odio) dei cittadini, che lo evitano, tranne Nicolino, il libraio protagonista. Un misterioso incendio metterà poi fine ai loro incontri letterari, dove anche il povero libraio morirà.